Petit historique du sac taxé en Valais
L'introduction de la taxe au sac a été coordonnée par l'Antenne Région Valais romand
En 2013, face à la nécessité de se mettre en conformité avec la loi, plusieurs présidents de communes se sont rassemblés au sein d’un groupe de travail afin d’échanger sur ce changement de philosophie. L’Association Région Valais romand qui regroupait les 63 communes du Bas-Valais et du Valais central, a été mandatée pour piloter cette démarche. Son bras opérationnel, l’Antenne Région Valais romand, accompagne les travaux de l’association.
Un système simple et peu coûteux
Après avoir examiné les différents systèmes possibles (taxe au poids ou au sac), le groupe s’est accordé sur la nécessité de trouver un système uniforme, offrant des coûts et un temps de mise en œuvre rationnels. Dans ce contexte, son choix s’est porté sur la taxe au sac, la taxe au poids ayant été jugée onéreuse à mettre en place, coûteuse à l’entretien (système mécanique, électronique, exposition à la déprédation, etc.) et désavantagée par la réduction de la capacité des conteneurs en raison de son système de pesage.
Eviter le tourisme des déchets
La taxe au sac, en revanche, est d’une mise en œuvre simple et rapide. Elle peut s’appliquer uniformément à toutes les communes, malgré des systèmes de collecte différents. Elle ne nécessite aucun dispositif électronique ni investissement communal conséquent, et minimise le «tourisme des déchets». Elle permet en outre une approche «sociale»: une commune peut, par exemple, offrir des sacs lors d’une naissance.