La population trie. Conséquence: davantage d’écopoints et moins de sacs taxés. Pour couvrir leurs charges, certaines communes réajustent leurs factures.
Quatre ans après l’introduction de la taxe au sac, le constat est positif: la population valaisanne trie bien et mieux. Pour répondre aux nouvelles habitudes de leurs habitants, les communes ont installé différentes infrastructures, telles que les collectes de déchets verts, les écopoints mobiles ou les moloks réservés au carton ou au papier.
Mais toutes ces solutions de tri ont un coût, et la taxe de base, censée couvrir les frais de ces investissements, n’est pas toujours adaptée. Certaines communes – à l’image de Troistorrents et de Monthey – ont donc, sous la surveillance de Monsieur Prix, réajusté la facture de leur taxe de base.
D’autres communes valaisannes pourraient également être concernées. L’Antenne région du Valais romand vient de lancer un sondage auprès des municipalités afin de réaliser un premier bilan de la taxe au sac. Fréquence de collecte, infrastructures en place, bons points, améliorations à apporter, éléments manquants: le sondage permettra de disposer de données globales.
Une étude au niveau suisse, et en particulier dans les cantons de Vaud, de Neuchâtel, de Fribourg ainsi que dans le Haut-Valais, a été commandée par l’Antenne région du Valais romand. Les résultats seront connus cet été.
Lire l’article complet du quotidien Le Nouvelliste du 18 janvier 2022