Une étude montre que la population accumule des millions d’appareils et d’objets inutilisés en état de marche.
La Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) et la plateforme en ligne suisse Ricardo se sont associées pour publier une nouvelle étude sur l’état de la consommation durable en Suisse. 1505 personnes ont été interrogées sur leurs habitudes en matière de consommation. L’étude s’est concentrée sur l’achat, l’utilisation et la post-utilisation de certaines catégories de produits comme les textiles, les meubles et l’électronique.
Les bonnes nouvelles d’abord. Plus de 65% des personnes interrogées tentent de réduire leur consommation générale et de se contenter de ce qu’elles possèdent déjà. Lorsque cela est possible, la moitié d’entre elles achètent de préférence des produits respectueux de l’environnement. 83% ont indiqué utiliser leurs objets aussi longtemps que possible afin de protéger l’environnement. Et si quelque chose se casse, 70 % des personnes interrogées se disent prêtes à le réparer pour prolonger sa durée d’utilisation.
Par contre, les résultats sont plus surprenants lorsqu’on parle d’objets qui ne sont plus utilisés. Si ¾ des sondé·e·s transmettent les vêtements qu’ils·elles ne portent plus, il en va tout autrement des appareils électroniques encore en état de marche, mais plus employés.
40% des personnes interrogées indiquent avoir à la maison au moins un téléphone portable ou un smartphone intact à la maison, 36% un appareil photo, 27% des ordinateurs portables ou des tablettes et 25% un jeu vidéo ou une console. Si l’on extrapole ce chiffre à l’échelle nationale, plus de trois millions de personnes posséderaient par exemple des téléphones portables ou des smartphones en état de marche qui ne sont plus utilisés.
Pour en savoir plus: résultats détaillés