Découvrez quelques indices pour déceler les faux labels éco-responsables durant votre shopping.
Le greenwashing, c’est l’action marketing qui vise à verdir l’image d’une marque.
En déployant de gros efforts de communication, une marque donne l'impression au consommateur qu'elle est éco-responsable, alors que le projet mis en avant n’est pas représentatif de son activité globale. Ces initiatives pourraient être vertueuses si elles s’accompagnent d’un changement fondamental du modèle économique.
Quels sont les signes du greenwashing?
a) Les matières et textiles
Au premier coup d’œil, on doit pouvoir identifier l’effort en faveur de matières plus écologiques: le coton recyclé, le Tencel, le Cupro, le coton biologique, le lin, le polyester recyclé, etc. Tomber d’emblée sur une offre faite de polyester ou de coton conventionnel est un mauvais signe.
b) La quantité de produits proposés
Le problème majeur de l’industrie de la mode est celui de la quantité de vêtements qu’elle produit. Proposer des collections toutes les semaines ou les deux semaines, déstocker en masse, brader des vêtements, même éco-conçus, et inciter par leur biais à consommer davantage, sont en contradiction avec une approche durable.
c) Le coût moyen des produits
Mathématiquement, il est impossible de produire un T-shirt dans des matières écologiques, en payant décemment les travailleurs, et de le vendre à moins de 10 francs. Pourquoi? Le prix d'un T-shirt englobe les coûts intervenant au niveau du commerce de détail - bénéfice du magasin, personnel, loyer et TVA - et représentent près de 60 % du total. Découvrez la décomposition du coût d’un T-shirt sous forme de graphique.
d) L'absence de certifications
Mesurer ses émissions de CO2 requiert une expertise scientifique et un ensemble de conseils très concrets pour les réduire sur toute la chaîne de production. Il est nécessaire de faire appel à des experts en la matière. Voici une liste des labels existants.